jeudi 26 janvier 2012

Révision des perspectives de l'économie mondiale

Les perspectives de croissance de l'économie mondiale en 2012 ont été révisées significativement à la baisse depuis quelques semaines. Le 24 janvier, le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué qu'il estime que le PIB mondial devrait croître de 3,3 % cette année, plutôt que de 4,0 % comme prévu en septembre dernier. Sa projection est semblable à celle de la Banque mondiale (3,4 %), publiée le 18 janvier, et à celles de l'OCDE (3,4 %) et du Conference Board (3,2 %) publiées en novembre dernier. La Banque du Canada se démarque, son estimation, rendue publique le 18 janvier, est à 2,9 %. Les principaux indicateurs avancés de l'évolution de l'économie (indices de l'OCDE, du Conference Board et du JPMorgan Global Manufacturing & Services PMI) viennent appuyer ces perspectives de croissance modeste, notamment chez les économies dites avancées. Dans le cas de la Zone euro, c'est même une contraction de l'activité économique qui est prévue.

Le scénario de base de ces divers organismes est décrit avec un vocabulaire assez homogène, mais préoccupant, comme : incertitude, volatilité, fragilité, vulnérabilité, détérioration, intensification des risques à la baisse. Ces mots réflètent bien l'inquiétude des dirigeants de ces organismes quant aux perspectives à court terme de l'économie mondiale. Cette inquiétude est particulièrement présente dans l'analyse de la conjoncture économique et financière de la Zone euro et de ses retombées potentielles pour l'économie mondiale.

Sur le plan des politiques publiques, le FMI, dans sa mise à jour des perspectives de janvier, met l'accent sur l'importance de restaurer la confiance quant à la capacité d'agir des gouvernements, de  poursuivre l'assainissement graduel, et non précipité, des dépenses publiques, et de continuer d'appliquer une politique monétaire favorisant la croissance.

Enfin, les projections de croissance du PIB en 2012 pour les États-Unis (1,8 %) et le Canada (1,7 %) dans la mise à jour du FMI sont assez basses. Plusieurs indicateurs laissent croire qu'elle pourrait facilement dépasser les 2 % pour ces deux pays.  

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